Genèse de la ville

Avenue de la gare

© Archives de la ville de Houilles

Un ancien petit village

Houilles est une ancienne cité dont les premières traces remontent au Ve siècle. Ancienne cité, des traces d’habitat mérovingiens (Ve et VIe siècle) ont été trouvées dans le quartier du Tonkin.

Les vikings l’auraient pillée en 846. Au début du XIIIe siècle, le cartulaire de Notre-Dame de Paris (document qui recense les biens de l’Eglise) mentionne la paroisse d’“Ecclesia Holles”.

Au XVIe siècle, le village est entouré de murailles et son accès est protégépar quatre portes.

Aujourd’hui, le tracé des rues de Metz et de Strasbourg correspondent à l’ancien chemin de ronde. Plusieurs textes du XVIIe siècle font la mention de la « plaine de Ouille(s) ».

Du village à la ville

Celle-ci est alors le lieu de grandes chasses royales et de pacages pour les moutons, de là le choix de faucon sur les armoiries de la ville ; quant aux moutons (« oves » signifie « brebis » en latin), ils sont probablement à l’origine du nom de la ville : Ouille(s) puis Houilles. 

Le village est peu peuplé, 346 habitants en 1728, pas beaucoup plus au début du XIXe siècle. Il est enclavé dans une boucle de la Seine. Pour aller à Paris, il faut passer par le bac à Bezons, et celui-ci est impraticable trois mois par an.

Les habitants vivent au rythme des saisons, des récoltes mais aussi des vendanges, car Houilles produit du vin rouge à partir du cépage piccolo.

L’arrivée du chemin de fer, en 1841, sera un élément déterminant dans l’évolution de ce village. 

Désormais reliée à Paris, Houilles va subir l’influence de la capitale et entamer sa longue mutation de village en commune de banlieue.

Carrière de pierre a Houilles

© Archives de la ville de Houilles